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ville de vanves - Page 424

  • LE RAPPORT EGALITE FEMMES/HOMMES A VANVES : LA VILLE BONNE ELEVE ?

    Comme chaque année, le conseil municipal présente un rapport sur l’état de l’égalité femmes/Hommes (F/H) concernant la situation respective des femmes et des hommes en matière d’embauche, de formation, de promotion professionnelle, de classification, de condition de travail et de rémunération effective, et des mesures prises et les actions réalisées pour améliorer en  vue d’assurer l’égalité professionnelle, comme ce fut le cas au conseil municipal du 6 Février dernier

    Vanves comptç 642 agents municipaux dont 213 hommes (33,17% ) et 429 femmes (66,63%) sachant que l’écart tend à se réduire selon leur statut : 25% d‘hommes et 47% de femmes en carégorie A, 38% et 34% en catégorie B, 150 et 348 en catéhorie C, cette dernière rassemblant 70% des agents. Le rapport a noté que «les avancements de grade ont globalement évolué de manière positive en nombre, et particulièrement au niveau des hommes. Le nombre de femmes ayant bénéficié d’un avancement de grade a considérablement augmenté et prend en compte la répartition du nombre de femme plus important dans la collectivités». Bien évidemment, il constate une proportion importante de femmes dans les filières sanitaires et sociales 110 F et 2 H), administratives (106 F et 40 H), techniques (125 F et 98 H)  ainsi qu’à l’animation (71 F et 53 H). Concernant les chefs de services, la proportion des femmes est plus importante (15 F et 10 H) et la parité est constatée au niveau de la direction générale. 16 H  (27,12%) ont été recruté en 2020 et 43 F (72,88%) sachant que la ville cherche la mixité dés que possible : «La ville s’attache ainsi par exemple à avoir une représentation féminine dans certains métiers et inversement à disposer d’une représentation masculine dans des métiers administratives sur des postes de secrétariat ou comptable ou dans les métiers de la restauration et de la petite enfance. Cependant, en pratique, certains métiers peuvent tendre à favoriser les hommes par rapport aux femmes, par la nature des missions » note-t-il.      

    La pyramide des âges montre une proportion importante du nombre de femmes de plus de 50 ans et une importance relative d’hommes entre 40 et 60 ans. «Cet état des lieux encourage la prise en compte de l’accompagnement des évolutions de poste intégrant particulièrement une pénibilité au travail. Elle se fait notamment par des visites de postes avec le médecin du travail, des formations sur des postures e travail, l’achat de matériel spécifique lié à la pathologie de certains agents, l’achat également de mobilier prenant en compte la prévention des risques » indique le rapport en indiquant «qu’une attention particulière sera accordée en 2021 pour l’accompagnement des départs en retraite à travers des réunions d’informations à partir de l’âge de 55 ans (120 agents concernés) rendez-vous individuels afin de mieux prépareer les conditions de départs… » 

    Ce rapport constate, concernant le temps de travail, que le temps partiel est majoritairement choisi par les femmes (12,95%) quel les hommes (3,29%) « pour s’occuper de leur enfant »,  sachant que ce sont les catégorie C qui en bénéficient majoritairement. Pour les salaires, le salaire moyen mensuel est de 1745,24 pour les H et 1 518,85  pour les F soit un différentiel de 14,22%  en raison des temps partiels. Pour les maladies le nombre de jours d’arrêt est moins important chez les hommes pour les maladies ( 9 739 J pour les F et 2 337 J pour les H), avec une durée moyenne de moins de 15 jours,  les accident de travail (916 J pour les F et 9 J pour les H ) avec une recrudescence des accidents de trajet avec les gréves de Décembre 2919,  les maternités et parentalité (1364 J  et 92 J ), constatant la part majoritaire des femmes qui utilisent ses congés exceptionnels « enfants malades » (235 F er 94,5H ). Des mesures en matière de prévention ont été mises en place par l’achat de matériel suite à des préconisations du conseiller et du médecin de prévention ainsi que des actions de formations (gestes et postures).

    Enfin, ce rapport revient sur le plan d’action en matière d’égalité F/H en constatant plusieurs choses  : Des actions de sensibilisation permettant de prévenir les préjugés sur des rôles masculins  ou féminins stéréotypés, la participation de la ville à des réseaux «Egalité F/H » comme l’AMF 92 ou la Charte Européenne pour l’égalité F/H, et des échanges de bonnes pratiques entre collectivités et notamment de GPSO, la mise en place de l’expérimentation télétravail qui a concerné 3 F et 2 H qui s’est largement développé en 2020 à cause de la crise sanitaire et du confinement, la proposition d’un groupe de travail sur la qualité du travail, 50 postes aménagés indiqués par le médecin du travail qui prend en compte les situations de santé pour les femmes et les hommes dans le cadre de leur travail, des actions en lien avec la formation et la sensibilisation des personnels menée tout au long de l’année 2020 sur l’égalité F/H et notamment pour les femmes de catégorie C pour accompagner leur évolution professionnelle.

  • VANVES ET LE PERIPHERIQUE : LES USAGERS MASSIVEMENT HOSTILES A SA TRANSFORMATION

    Sans grande surprise, les usagers du boulevard périphérique parisien dont font partie les vanvéens, sont très majoritairement hostiles aux modifications - abaissement de la vitesse, suppression de voies- envisagées par la Ville de Paris sur le boulevard périphérique, dont la mise en oeuvre exigera «des mesures d'accompagnement fortes» selon une étude réalisée entre septembre et octobre 2020 auprés de 4000 personnes qui ont répondu à un questionnaire. Elle intervient alors que des Ateliers du Périph réunissent élus parisins et de la petite couronne pour travailler sur sa transformation en boulevard urbain, à l’initiative du Forum métropolitain du Grand Paris (ex-Paris Métropole) qui planche sur les autoroutes du futur

    Le périphérique est surtout perçu comme «la ligne la plus directe et surtout la mieux maîtrisée».  Une  grande majorité des sondés a indiqué «ne pas pouvoir emprunter un autre itinéraire que cette rocade, notamment lors des trajets entre le domicile et le travail. Le périphérique serait en effet plus direct et plus simple pour 76% d’automobilistes et permettrait aussi un temps de parcours le plus court possible»

    La perspective de l'abaissement de la vitesse de 70 à 50 km/h suscite «un rejet immédiat brutal» des personnes interrogées, qui ne sont pas convaincues sur les avantages attendus en termes de baisse de la pollution atmosphérique, de la pollution sonore et de l'accidentologie. La mise en place d'une voie réservée aux véhicules propres fait l'objet d'un «rejet très majoritaire», car étant perçu comme discriminant sur le plan social ou ne répondant pas aux contraintes des professionnels, artisans et livreurs.

    Une voie pour les bus et véhicules de secours passerait mieux, éventuellement aussi pour ceux qui pratiquent le covoiturage à trois ou quatre personnes par véhicule. De même, la réduction du nombre de voies de quatre ou cinq à trois par sens de circulation fait consensus contre elle, quel que soit l'usage qui serait fait de l'espace récupéré. Valérie Pécresse, présidente de la Région  estime que «la maire de Paris doit suspendre ce projet ! Tant qu’il n’y aura pas de solution alternative pour se déplacer, comme sera dans quelques années le Grand Paris Express, le périphérique doit rester ! ».

  • UNE ANNEE EXCEPTIONNELLE POUR LE VELO A VANVES AVEC COMME ACCELERATEUR LE CORONAVIRUS

    «Malgré le contexte exceptionnel que l'on sait, les aménagements de transition ont permis en 2020 d’ancrer de façon accélérée la place du vélo dans les mobilités quotidiennes : 87% des collectivités interrogées dans notre étude souhaitent pérenniser voire étendre les nouvelles pistes. Ce dynamisme doit donc être amplifié en 2021» indiquait la semaine dernière les dirigeants du Club des villes et territoires cyclables qui a réalisé une étude sur les aménagements de transition

    Elle montre une augmentation de la pratique de 30% en 2020 par rapport à 2019, la réalisation de 60 à 70% des 1000 km de pistes annoncés en début du premier confinement. Le second confinement n’a pas été l’occasion d’une nouvelle vague de pistes de transition mais plutôt d’une pérennisation et de l’annonce de nouveaux projets. Ainsi, 65% estiment que la crise a renforcé et accéléré leur politique cyclable, y compris dans des collectivités qui n’étaient pas prêtes ou en capacité de créer des aménagements cyclables et/ou piétons de transition, une sur cinq, annonce vouloir se lancer dans des plans vélo et des schémas directeurs.  «Nous sommes dans un basculement qu’il ne faut pas arrêter. C’est pourquoi, en 2021, le Club des villes et territoires cyclables se fixe un cap : capitaliser et aller plus loin pour que le vélo devienne un outil structurant des politiques de demain et tienne sa place dans la relance» ont-ils indiqué

    Cette crise sanitaire a eu le mérite à Vanves que la municipalité renforce son plan vélo établi en 2019 en lui donnant un coup de fouet : le  plus spectaculaire est cette piste cyclable qui traverse Vanves aménagée sur le CD 50 (E .Laval, A.Fratacci, du lycée) avec malheureusement la suppression de la voie bus sur le bd du Lycée -On se demande bien pourquoi puisque les cyclistes s’en servaient comme piste cyclable -  accompagné d’aménagement de contre-sens vélo sur certaines voies, et de la pose de panneaux destinés à rendre plus lisible les itinéraires cyclables,  d’ateliers de révision, de bourses aux vélos, l’installation de trois bornes de réparation  dont l’une est installée devant l’entrée principal du parc F.Pic (sur la photo).  Lors du DOB (débat d’orientation budgétaire) le 6 Février  la municipalité a indiqué que «la pratique du vélo sera soutenue plus activement avec la pursuite du plan vélo. Après la pérennisation des pistes cyclables mis en place à l’issue du premier confinement, d’autres étapes pour accélérer la mise œuvre seront proposées conformément au programme municipal. Celui-ci précisait que la ville engagerait avec les communes voisines, le département et la région une réflexion en faveur de la création d’une continuité cyclable (axe Paris-Banlieue et banlieue-banlieue), la multiplication d’accroches vélos sur les espaces publics, l’augmentation de places de stationnement avec recharges électriques en surface et dans les parkings couverts, l’installation d’une consigne «Véligo» en lien avec Ile de France Mobilités. Les écologistes vanvéens préconisaient la création d’une piste cyclable sur l’axe J.Bleuzen-R.Marcheron-Larmeroux qui serait de surcroît la première piste cyclable véritablement municipale car la première a été réalisé grâce et avec le département es Hauts de Seine qui participe à l’aménagement du RER Vélo initié par Région ile de France 

    Lors du DOB au conseil municipal, la municipalité indiquait que «le partenariat avec GPSO devrait permettre d’obtenir de nouvelles accroches vélos dans les espaces publics, de travailler à la création de la future maison du vélo multi-service qui serait un vrai relais pour la promotion de la pratique cyclable». De son côté, le club des villes et territoires cyclables préconise le déploiement du programme «Savoir rouler à vélo » dans les écoles avec un accompagnement des néocyclistes, la  sécurité des cyclistes et des vélos qui est un enjeu majeur avec marquage des vélos pour lutter contre le vol, traiter la question de l’angle mort des véhicules, sensibiliser les usagers de la route qui doivent adapter leur pratique à un nouveau partage de la route